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Equipement du pratiquant

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Keikogi Zori Hakama Le Boken Le Jo Le Tanto Le Katana


En Aïkido, le traditionnel kimono que l'on utilise dans de nombreux arts martiaux est appellé "Aïkidogi" ou "Keikogi",et il se compose d'une veste blanche de tissu fort, d'un pantalon également blanc de tissu plus léger. Une ceinture ou "Obi" tient la veste fermée et permet par sa couleur de connaître le degré de l'aïkidoka.


A cette tenue (Keikogi) s'ajoute les "Zori", sorte de sandales pour circuler entre les vestiaires et le dojo.


Le hakama est un pantalon large plissé, muni d'un dosseret rigide. Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. Il prit sa forme actuelle durant la période Edo. Femmes comme hommes pouvaient porter le hakama. ...


*Le Boken* est la réplique exacte en bois dur du Katana (le sabre du samouraï), mais bien que le remplaçant pour l'enseignement, le boken est une arme à part entière si bien que de nombreux guerriers, jadis, l'adoptèrent pour sa redoutable efficacité. L'utilisation du boken est nécessaire dans la pratique de l'Aïkido, il permet de travailler le déplacement et la précision des techniques ainsi que la maîtrise de soi et de la personne avec laquelle on pratique. Les principaux objectifs au boken consistent à contrôler ou piquer la gorge, briser mentalement la tête, les clavicules, les poignets et les chevilles. Dans la pratique, on utilise le boken contre un adversaire armé d'une même arme ou d'un bâton. Une série de Katas ont été élaboré servant de base aux pratiquants mais également pour le passage de grades permettant de corriger la forme de corps, l'équilibre, les déplacements et la précision


*Le Jo* est un bâton long de 1,28m qui permet un travail des deux mains, indépendantes ou coordonnées, combiné avec des déplacements de pieds dans toutes les directions possibles à partir du centre d'un cercle. Il y a une grande variété de mouvements de mains qui enrichiront une pratique à mains nues. En ce qui concerne les déplacements, on retouve les mêmes types de positionnements des pieds, que ce soient des pas glissés (tsugi ashi) ou des pas pivots (tenkan ashi) avant ou arrière. Un des intérêts du travail au bâton réside dans le fait qu'à partir d'une position donnée, le bâton peut partir dans un grand nombre de directions et que l'on peut utiliser ses deux côtés ou extrémités, soit pour attaquer, soit pour se défendre. Des séries de Katas, seul ou contre un adversaire armé, permettent d'acquérir des automatismes que l'on retrouve contenus dans des principes d'Aïkido en tout ou partie.


*Le Tanto* , il s'agit dune sorte de dague ou de poignard sans garde ne possédant qu'un seul tranchant. Dans la pratique du tanto dori où seul uké est armé, les techniques demandent à tori de réagir sur des attaques de types tsuki, shomen, yokomen ou yokotsuki avec plus de vigilance que lors des techniques à mains nues. Outre la distance légèrement plus courte par rapport à l'assaillant, il lui est absolument nécessaire de contrôler un tranchant qui est coupant. De plus, les techniques varient suivant le sens de tenue de l'arme. La terminaison de la technique subit aussi un changement quant à la récupération de l'arme.

	Le Sabre est-il nécessaire à la compréhension de l'Aîkido ? Est-il un élément indissociable ou simplement un outil pour illustrer occasionnellement le riaï ? TAMURA senseî avait mis le travail du sabre au coeur de sa pratique, et cela transparaissait même lors de son travail à mains nue ! La pratique des armes est donc indispensable en Aïkido ?
*Le Katana* , hier, tenu à deux mains, était une arme efficace et redoutable. Il fût l'âme du samouraï et le protecteur de sa vie; aussi le samouraï ne s'en séparait-il jamais. Aujourd'hui, lorsque le maître le dépose devant lui avant de s'incliner, il arrive encore qu'il fasse frissonner ou bien qu'il paraisse démodé ; les pratiquants sincères comprendront vite la signification de sa présence. En Aïkido, le Katana ne sert plus à attaquer ou à tuer. Sa présence perpétue le véritable esprit du Bushido, sa vertu et son pouvoir ne sont plus que défensifs. L'idée du Katana dans l'éxécution d'une technique ramène la posture parfaite, rend la force et la puissance dépendantes de la forme, donc de l'esprit. Elle confère à la technique plus d'efficacité et plus de beauté; elle fait du geste précis, décisif, dépouillé de tout ornement, l'expression d'un esprit serein et supérieur.

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